Eating Animals (Jonathan Safran Foer)
Ou « Je fais pas du prosélytisme mais tu te rends compte qu’en mangeant ce steak, tu fais monter le niveau de l’eau et aggraves le réchauffement climatique et le sadisme inhérent à l’industrie de la viande ??? »
Pour le chapitre « procès d’intentions », je ferai court car ma boutade ci-dessus résume ce qui est (à mon sens) la démarche de Safran Foer. J’ai été très surprise de lire vers la fin de l’essai qu’il ne s’agit pas de convaincre les gens à se mettre au végétarisme. Heu… ah bon ? L’omnivore que je suis se sent vaguement offensée à la lecture de ces lignes. Bah si, clairement, c’est un plaidoyer pour une alimentation végétarienne, autant ne pas se le cacher. Même si c’est mâtiné d’histoire personnelle, de réflexions philosophiques et de témoignages édifiants, c’est un plaidoyer. Et quel mal y a-t-il à cela ?